Attention, laissez passer!

Nombre de messages : 32 Age : 30 Date d'inscription : 03/06/2007

Le trajet fut bref, mais stressant pour Déborah. D’après elle, les secours n’avaient pas été assez rapides. Elle se demandait toujours pourquoi il n’avait rien dit à personne de ce qui était arriver. Bon, tant pis. Ceci dit, elle n’était pas capable de rejoindre ses frères. Le trajet lui parut comme une éternité, surtout que le jeune homme ne semblait pas bouger. Enfin, normal il était attacher à la civière ^^. Mais pour elle, ce n’était pas très important. Ils arrivèrent finalement à l’hôpital après quelques minutes seulement. Les ambulanciers amenèrent le jeune homme à l’intérieur assez rapidement. Si elle n’était pas autant inquiète, elle leur aurait crié après. Déborah marchait près du lit ou se trouvait Michael. Des infirmiers furent avertis et se dépêchèrent à venir s’occuper du jeune homme. Inconscient encore? ! Aucune idée. Mais Déborah ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Bon oui, il était tomber dans les pommes.. Mais après tout, c’était presque son beau-frère^^.

Les médecins amenèrent le jeune homme dans un endroit ou Mlle Donovan ne pouvait aller. Elle devait donc attendre dans la salle d’attente. Elle n’allait pas attendre patiemment. Plutôt assez stressée. Elle aurait voulu le suivre, mais on li avait ordonné, même que c’est si peut, de rester là et d’attendre. Et c’est ce qu’elle fit. Elle s’essaya sur une chaise et regardait constamment de droite à gauche. Qu’arrivait-il?

[le don de s’en faire ^^]

Michael n'était pas vraiment inconscient, certes, il n'arrivait plus à ouvrir les yeux mais il se rendait toujours compte qu'il y avait des gens autour de lui qui discutait. Il reconnue la voix de sa belle-soeur puis d'autre inconnue. Il essayait d'ouvrir les yeux, il voulait comprendre ce qu'il se passait mais à part sentir une vive douleur dans le ventre, il n'arrivait pas à faire grand chose d'autre... Puis il n'entendit plus la voix assez rassurante, il faut l'avouer, de Deborah. Il commença à paniquer et à chercher à bouger ou ouvrir les yeux. Après de très grands efforts, ses paupières s'ouvrirent doucement et il fut aveuglé par la lumière juste au-dessus de lui, ce qui eut juste le don de le stresser encore plus... au final, il fut prit de panique et on dû lui administrer des calmants pour finir de l'examiner.

Diagnostic: une hémoragie interne qu'il fallait opérer d'urgence. Il avait de la chance, quelques minutes en plus et il y aurait laissé la vie. On l'emmena donc on bloc et un médecin alla prévenir sa futur belle-soeur et directrice de son lycée.

Après un bon moment en chirurgie puis en salle de réveil, il fut enfin conduit dans une chambre individuelle pour pouvoir se reposer. On avait dû lui enlever un morceau de ses intestints qui avait rompu sous la violence des coups, c'est d'ailleurs pour cela que le jeune homme n'avait rien sus manger depuis. Il était encore légérement dans les vappes quand les médecins autorisérent la famille à venir le voir.

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On avait été avertit Déborah pour ce qu’avait le jeune homme. Elle se demandait toujours comment ça s’était passer. Les explications de Cole avaient été vagues. Et elle ne l’écoutait qu’à moitié, trop préoccupée à s’inquiéter pour Michael. Elle tenta d’en savoir plus, mais l’infirmière n’en savait pas plus long. On l’avertit qu’ils avaient dû l’opérer. Déborah demanda donc comment on faisait le payement. Elle n’allait pas le laisser payer pour cette opération. Elle alla à l’accueil où elle remplit des papiers puis elle fit un cheque du montant demandé. Tout était arrangé côté argent pour Michael... Mais pour la santé, rien n’était encore sûr.

La même infirmière revint voir Déborah, pour lui dire que le jeune homme s’était réveiller quelques temps avant de se faire opérer, mais qu’ils avaient dû lui donner des calmants. Ce qui l’inquiéta encore plus. Le don de persuader les gens! Puis elle repartit, mais promis de revenir la voir pour lui dire quand l’opération serait terminée. Déborah retourna à sa place, continuant de s’en faire. Après un certain temps, Déborah revit l’infirmière. Elle lui donna le numéro de la chambre dans la quelle Michael était. On lui dit qu’elle pouvait aller le voir.

Déborah se mit à marcher dans les couloirs. Pffff.. Un vrai labyrinthe ça! C’était en partie pourquoi elle détestait les hôpitaux. Elle trouva, après un petit moment, la chambre que l’infirmière avait indiquée. Déborah cogna quelques coups à la porte et elle entra sans trop attendre de réponses. Elle ouvrit la porte et elle vit le jeune homme allongé. Elle s’approcha doucement du lit et s’assit sur la chaise qui se trouvait près de lui.

-Comment vas-tu?

Mcihael avait dû mal à émerger, il entendait des vagues sons provenir de loin mais il n'arrivait pas vraiment à les identifier. La première chose qu'il remarqua, c'est qu'il ne ressentait plus de douleur et il faut avouer que c'était assez plaisant car pour une fois, il pouvait vraiment se concentrer sur autre chose. Sa première pensée fut de se dire qu'il avait été bien bête sur ce fait et qu'il aurait dû aller voir un médecin ou Karl comme lui avait conseillé Monsieur Richars mais non, comme à chaque fois, il avait pensé qu'il pourrait se débrouiller seul.

Puis il entendit tocquer. Comme le son était pres, il l'avait reconnu. Il tourna donc la tête en direction de la porte et sourit légérement en voyant Deborah, il s'en voulait de l'avoir inquiéter pour rien, pour ses bêtises. Mais il remarqua que ses frères n'étaient pas là, au moins, eux, ne devaient pas se faire de soucis car ils n'avaient pas dû être joignable comme bien souvent...

"Disons que je me suis déjà sentit mieux mais qu'il pourrait y avoir pire."

Il avait neparler d'u voix très faible et endormie, cela ressemblait plus à des murmrures d'ailleurs. Il remarqua seulement qu'il était branché à un monitoring et qu'il avait écoper d'un drain, surement pour finir d'évacuer tout les liquides, sang et autre, qui s'était répandu dans son ventre. Il n'avait pas encore eut la visite du médecin pour lui expliquer ce qu'il avait ou même ce qu'il lui avait fait. Parce que là, à part se douter d'avoir été opéré, il ne savait pas grand chose.

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Il ne devait pas s’en vouloir. Déborah était une vraie mère poule et Michael était le premier à le savoir. Mais c’était vrai que cette fois-ci elle avait eut une bonne raison pour s’inquiéter. Il s’était fait opérer. Elle savait que deux choses, Cole était au courrant et il n’avait rien dit et Michael avait voulu tout arranger seul, encore une fois. Pourtant, il devait bien savoir qu’il pouvait compter sur ses deux frères, tout comme Déborah. Mais bon, elle ne pouvait pas lui en vouloir, car même elle, elle l’avait fait quand elle était jeune. On se croit les meilleurs et qu’on peut tout arranger par sois-même. Mais dans le fond, rien de tout ça n’est vrai.

Elle lui sourit doucement quand elle entra dans la pièce toute blanche. Ils ne peuvent pas mettre de couleurs? Ça mettrai plus de joie dans la vie des malades. Bon bon, elle est directrice d’école pas designer. Elle écouta le jeune homme parler faiblement. Disons que ça lui fit un petit choc. Elle n’aimait pas voir les gens ainsi, surtout ceux à qui elle tenait énormément. Elle lui fit tout de même un mince sourire, pour lui montrer qu’elle était avec lui de tout cœur, mais aussi que malgré qu’il n’ait rien dit, elle ne lui en voulait pas.

-Je ne vais pas te faire la morale, même si tu sais que j’en suis capable...

Dit-elle après un petit moment. Elle lui aurait dit qu’il aurait dû en parler et non tout faire à sa tête. Qu’il avait mit sa vie en danger en ne disant rien. Mais elle ne voulait pas qu’il se sente plus mal qu’il ne se sentait déjà. M’enfin, s’il avait des remords. Elle le regarda simplement et reprit parole.

-Je vais simplement te dire que je vais rester avec toi jusqu’à ce que tu sortes de là!

Elle ne lui avait pas encore parlé pour le payement, elle le ferait plus tard. Ce n’était pas vraiment le moment.

Michael le savait plus que bien qu'elle en était capable, elle n'était pas la fille de Monsieur Donovan pour rien, il faut le dire. Il lui sourit pour la remercier, il était content de savoir que quelqu'un pensait à lui. Il s'était mis des idées à la con ces derniers temps, dans la tête et il n'avait plus trop confiance en ses frères. Il faut avouer que déjà avant, il n'était pas toujours très sympa avec lui, le trouvant bien trop renfermé et toujours plongé dans le monde de ses dessins. Pourtant, il fesait tout pour être un excellent éléve en math mais aussi en générale pour ne pas attirer d'ennuis à Karl et il ne disait rien à ses parents à propos des petits traffics et autre de Jonathan...

Pour ce qui est du prix de l'hopital, il ne s'en fesait pas trop, il était encore sous la mutuelle de ses parents étant encore mineur (21 ans aux EU) et il aurait donc envoyé la facture chez eux... bon maintenant, il devrait s'arranger avec Deborah et ses parents mais, il ne le savait pas encore et heureusement, car il ne voulait pas se prendre la tête maintenant à expliquer à sa mère pourquoi il n'avait pas été voir le toubib tout de suite.

"Merci, c'est gentil... je suis désolé de t'avoir créé du soucis, je ne voulais pas."

C'était d'ailleurs pour çà qu'il n'avait rien dit sur son agression, car il ne voulait ennuyer personnes avec ses problèmes. A part, Monsieur Richards personne n'était au courant, même pas Tania. Bon, il faut avouer aussi que depuis, il avait séché les cours et donc pas vu grand monde. Il ne savait pas si sa futur belle-soeur était au courant pour le fait qu'il n'avait pas été en cours ces derniers temps... quoi qu'en y réfléchissant, Karl avait du lui dire mais bon, il ne s'était pas inquiété puisqu'il ne l'avait pas appelé.

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En effet, la fille de M. Donovan avait toujours eut un sal caractère. Et comme son père aimait bien faire la morale aux gens, Déborah se le devait aussi, surtout à cause de son rôle dans l’école. Mais Déborah ne voulait pas l’embêter pour rien, surtout parce qu’il n’était pas bien en ce moment. Elle savait qu’il n’allait plus en cours et qu’il ne tentait pas de voir ses amis. Par respect pour lui, elle n’avait rien dit, mais elle était sur le bord de le convoquer à son bureau. Elle s’était dit qu’il était malade et elle avait raisons d’une certaine manière. Mais c’était plus à cause de ses problèmes qu’il ne se présentait pas en cours.

Et elle ne le laisserait pas le jeune homme donner la facture à ses parents. Elle a tout prit sous sa charge, puisqu’elle a déjà tout remplit les papiers. Et connaissant les parents du jeune homme, ils l’auraient sûrement chicané et demander de rentrer puisqu’il n’était pas autonome ou ça aurait été de la faute à Karl et elle parce qu’ils ne prenaient pas soins de lui. Ceci dit, elle lui en parlerait plus tard. Et le montant, il ne le saurait pas puisqu’elle avait demandé, quelques instants plutôt, de ne dire en aucuns cas le montant de la facture.

-Ne t’inquiète pas pour moi Michael. L’important c’est que tu aille bien.

Elle lui sourit doucement. La santé d’abord, ensuite ça serait la peur que Déborah avait eut. Même qu’en le voyant tomber dans les pommes, elle s’en voulait de ne pas avoir été là et de ne pas avoir appeler avant qu’il tombe dans les pommes.

Elle savait bien qu’en ne disant rien, il avait tenté de protéger tout le monde. Tout le monde sauf lui. Et il aurait bien dû penser à lui en premier, bien que ça fasse un peux... m’enfin vous voyez le genre. Mais Déborah savait aussi qu’en ce moment, ce n’était pas la joie entre Michael et ses frères. Alors elle n’osait intervenir en rien dedans cette histoire.

[sourry du temps, ma soeur avait besoins de mon aide =)]

Il lui fit un petit sourire pour la remercier de ne rien lui reprocher pour le moment, puis il porta son attention sur le plafond. Disons plutot qu'il partit un peu dans ses pensées et dans tout ce qui c'était passé ses derniers temps. La chance n'était pas de son coté, il faut bien l'avouer. Tout avait commencé avec un simple cours de génétique... en effet, il avait put constater des choses qui était impossible et il en avait vite déduis d'autre. Mais il aurait dû le remarquer bien plutot, c'est vrai que quand on les regardait tout les trois, il était bien loin de se ressembler. Il avait la peau légérement mat alors que ses deux parents étaient bien blanc... enfin, il y avait plein de petits détails qui auraient du lui mettre la puce à l'oreille bien plutot.

Il avait donc cherché des explications et au final, ses parent lui en avaient donné une... depuis, il se posait énormément de question. Il n'avait plus la tête à étudier et le fait que Monsieur Richards et les autres, lui prennent la tête pour un rien, qu'il se fasse voler ses affaires ... tout çà n'avait pas arrangé son moral. C'est pourquoi, il avait décidé de prendre un peu de recul et de pas aller en cours... il préférait largement trainer en ville à faire des dessins qu'à regarder Karl qui n'était plus vraiment son frère, enfin c'est l'impression qu'il avait. Il se demandait si ses frères étaient au courant ou non, mais bon, il préférait ne rien dire, si on ne lui avait rien dit, c'était surement pour une bonne raison et si Karl et Jonathan ne le savaient pas, il fallait peut-être mieux qu'ils ne le sachent jamais..

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Déborah lui sourit à son tour, puis elle le vit détourner le regard. Elle vit bien que quelque chose le tracassait. Elle ne savait pas si elle devait lui demander ce que s’était ou se taire. Elle se dit que le mieux de savoir s’était bien de demander s’il voulait parler. En fait, elle ne savait pas trop ce qui le tracassait. Le fait d’être à l’hôpital? Sûrement pas. Après un moment à tenter de percer le mystère, Déborah se décida à prendre la parole.

-Tu veux parler?

Demanda t-elle d’un ton calme et réconfortant. Elle ne savait pas tout ce qui se passait dans la vie du jeune homme. Et les dernières nouvelles, Karl ne l’avait pas mis au courrant. De toute manière, ce n’est pas vraiment de ses affaires. Mais elle n’aimait pas voir les gens tristes comme Michael l’est à l’instant même. Alors elle préférait qu’il parle de lui-même s’il le voulait. Elle ne voulait pas être au courrant des situations du jeune homme par son frère. Michael avait une vie à lui maintenant. Et s’il voulait parler, il savait qu’il pouvait toujours compter sur la discrétion de Déborah. Elle n’irait pas le crier sous tous les toits. Ni même à Karl si le jeune homme le demandait. Elle le regarda d’un air compatissant et elle attendit qu’il prenne parole. Ne serait-ce qu’un « non je ne veux pas en parler » au moins, elle aurait tenté de l’aider. Et ça ne restera pas sur sa conscience de l’avoir laisser comme ça sans rien tenter.

Michael reporta son attention sur la jeune femme, décidément, il était bien impoli en ce moment. Elle prenait le temps de venir le voir et il se permettait de partir dans ses pensées alors qu'elel était là. Il s'escusa avant de lui répondre.

"Il n'y a pas grand chose à dire... je me suis fais agressé, il y a trois jours et comme je me suis pas laissé faire, j'ai eu le droit de passer un sale quart d'heure. Je t'avoue que heureusement que Monsieur Richards était là car sinon, je serais peut-être venu plutot à l'hopital voir pire."

Il faudrait vraiment qu'il trouve un moyen de le remercier et de faire ses escuses. Il repensa soudain à ses affaires qui devaient trainer sur le devant de l'école. Il venait de vider sa chambre dans le but de quitter le lycée juste avant de faire son malaise et d'être transporter à l'hopital. Il fallait qu'il lui parle de çà mais il ne savait pas comment lui dire et puis à vrai dire, il n'était plus sur de vouloir s'éloigner de ses frères. Il risquait peut-être de les perdre à jamais en fesant cela... enfin, il ne savait plus.

"Je ne voulais pas vous inquiéter, c'est pour çà que je n'ai rien dit."

Il se trouvait vraiment con sur ce coup là, parce que s'il leur en avait parlé, il aurait put les rassurer tout de suite, il n'y avait pas grand mal et puis au final à part sa veste et les dix dollards qu'il avait sur lui, il n'avait pas perdu grand chose... Ah si, la photo de Tania... mais bon, il avait élaboré tout un plan pour en ravoir une autre^^.

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Déborah écouta le jeune homme avec attention. Elle n’avait eut le droit qu’à un petit résumé. Non il n’était pas mal poli, elle était venu pour lui, si, mais elle ne lui en voulait pas. Dans ces moments on a parfois besoins d’être seul. Et ça, Déborah le comprenait. Elle hocha de la tête, en le laissant parler jusqu’au bout. Elle ne l’avait pas interrompit et elle l’avait écouter. C’était pas du genre à la jeune directrice de couper les gens quand ils parlaient.

-Pourquoi n’a tu pas été voir un médecin? Car j’en juge que tu devait avoir mal sur le coup.

Dit elle avec toujours son ton réconfortant. oui bon, peut-être parce que Michael voulait encore régler ça tout seul et ne pas paraître faible. Ou sinon, parce qu’il avait peut que le docteur appelle ses parents ou ses frères. Peut importe la raison, c’était pas sécuritaire du tout ce qu’il avait fait. Mais encore une fois, Déborah ne lui dit pas ce qu’elle pensait réellement et elle ne lui fit pas la morale. Il devait bien se douter que Déborah avait déjà une morale en tête, mais elle ne le rabaisserait pas plus qu’il ne l’était déjà. Déborah écouta les autres propos du jeune homme. Elle lui prit la main et elle le regarda dans les yeux.

-Ça inquiète plus quand on ne sait rien.

Dit elle sur un ton très sérieux. Vous imaginez la peur qu’elle avait eut quelques heures plus tôt. Elle avait apprit qu’il avait eut un malaise et elle ne savait pas la raison. Elle avait presque fait un arrêt cardiaque tellement qu’elle avait eut peur. Elle reprit son sourire réconfortant, tout en ne lâchant pas sa main.

"Je n'ai pas été voir de médecin car je pensais que c'était un bleu rien de plus. Je ne pensais pas que c'était aussi grave... ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai commencé à être vraiment mal... Je suis désolé, la prochaine fois, je viendrais vous en parler. Mais bon, j'avoue que j'espére qu'il n'y aura pas de prochaine fois."

Il commençait à reprendre vraiment ses esprits mais sa voix était toujours aussi faible. Il s'était laissé prendre la main sans rien dire, il savait que la jeune femme était assez expressive et il ne lui en voulait pas. Il lui répondit à son sourire, il était vraiment content qu'elle soit là... Il la connaissait déjà depuis quelques années maintenant, enfin depuis qu'elle était avec son frère en faite. A cette époque, il n'était pas encore au lycée mais il arrivait qu'il vienne passer quelques jours chez son frère et il la croisait de temps en temps quand elle venait le voir. Elle l'avait d'ailleurs aider à plusieurs reprises en corrigeant ses fautes d'orthographes dans ses devoirs...

"Es-ce-que Monsieur Richards t'a parlé d'autre chose?"

Il se demandait si son prof principal lui avait dit qu'il avait fait sa lettre de démission et qu'il était sur le point de quitter le lycée. Mais bon, d'après ce qu'il avait dit, il n'était pas tout à fait d'accord avec et donc avec un peu de chance, il pourrait peut-être y réfléchir de nouveau. Il ne savait pas trop à qui en parlait... Il aurait aimé avec Deborah mais elle était bien trop proche de sa famille pour cela... alors peut-être avec Tania mais cela fesait plusieurs jours qu'il ne l'avait pas vu et si elle avait eut vent de ce qu'il avait fait peut-être qu'elle ne voudrait pas l'écouter... enfin bref, il ne savait vraiment pas à qui parler.

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Elle écouta le jeune homme. En effet, on dirai plus que c’est un bleu. C’est toujours au dernier moment qu’on sait ce c’était pire qu’on l’imaginait. Même elle ne serait peut-être pas aller voir un médecin pour un bleu. Elle lui sourit doucement et prit parole à la fin de ses propos.

-Tu sais quoi, je te blâme et j’aurais fait comme toi. Je ne serai pas aller voir un médecin que pour un bleu, c’est absurde. Et je crois que je n’aurais rien dit à propos de ce bleu non plus. Car on ne montre pas toutes nos blessures. Non? Et puis, on apprend de nos erreurs et des erreurs des autres.

Déborah ne semblait pas le blâmer du tout. Même au contraire. Elle aurait fait pareil comme lui. Mais elle savait maintenant que ce n’était pas rien. Juste qu’elle avait le don de s’en faire. Et quand elle s’en faisait, elle chicanait ou blâmait les gens parce qu’ils n’avaient rien dit.

Elle lâcha finalement sa main après un moment. Elle lui sourit doucement. Elle ne savait pas ce qu’elle aurait fait si elle n’avait pas été au courrant de cette petite visite inattendue à l’hôpital. Surtout si ses parents l’apprenaient. Elle l’écouta et elle fronça les sourcils. Elle devait savoir autre chose?

-Non, il aurait dû?

Demanda-t-elle, sans trop comprendre où il voulait en venir. Qu’était-il arriver d’autre? Voilà, elle était repartie xD.

-Tu sais que si tu as quelque chose à dire, un conseil ou simplement parler.. Je suis là!

Elle ne comprenait vraiment pas ce qui arrivait, mais le voir tracasser ainsi ne semblait pas super super. Et pour elle, s’était important de le voir mieux. Et Déborah n’était pas du genre à aller tout raconter aux parents du jeune homme. Car sinon, elle aurait put leur écrire un roman.

Il faut avouer qu'il s'était balancé tout seul sur ce coup-là. Mais c'est peut-être parce que au fond, il voulait parler un peu avec elle. Il fallait qu'il parle à quelqu'un, peut-être qu'il pouvait le faire avec Deborah sans tout lui dire. Après tout ses parents ne lui avaient pas interdis den parler, c'est juste lui qui ne préférait pas le faire. Après un petit moment de silence, il se décida quand même à reprendre la parole et sans changer le sujet de la conversation pour une fois.

"Je lui ai donné ma lettre de démission du lycée..."

Il ne rajouta rien d'autre, il se sentit très honteux tout à coup et finit pas croire que Monsieur Richards avait raison et qu'il avait fait çà sur un coup de tête pourtant çà lui avait semblé très réfléchis sur le moment. Il ne savait vraiement plus qu'elle était la meilleure chose à faire: partir ou rester? Il ferma un petit moment les yeux pour dire d'essayer de remettre ses idées en place. Il avait un peu l'impression de ne plus savoir qui il était vraiment... il ne savait plus qui était sa famille ou non. Tant de questions sans réponses se bousculaient dans sa tête et ses parents qui n'étaient pas très enclein à parler de çà. Il lui avait répondut qu'il l'aimait et que c'était le plus important... mais lui, il avait besoin de réponse et non juste d'amour. Il fallait qu'il trouve des réponses et s'il le fallait, il essayerait de les chercher ailleurs que dans sa 'famille'.

Il finit par rouvrir les yeux et regarder la directrice de son lycée enfin peut-être ex-lycée. Il ne savait vraiment pas comment elle allait le prendre. Il n'en avait parlé à personne avant de le faire mais il y avait quand même réfléchis avant que son prof principal ne leur mette un ultimatum... il ne pensait pas qu'ils allaient réagir comme çà, il faut l'avouer^^.

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Et le mieux c’était qu’il l’avoue seul. Vous imaginez si elle l’avait apprit seul. Non seulement elle aurait été déçue de lui, mais aussi elle se serait sûrement fâcher. C’était une chose qui était très délicate. Et si elle l’avait apprit par quelqu’un d’autre, elle aurait sûrement fait une grosse colère. Le silence c’était installer. Elle allait ouvrir la bouche, pour lui dire de ne pas parler s’il ne voulait pas, mais il la devança. Elle fut surprise par ce qu’il venait de dire. Il avait de bonnes notes et il était un si bon élève, pourquoi voulait-il partir? Elle hocha la tête, pensive, puis elle prit la peine de répondre sans le sermonner.

-J’apprécie que ce soit toi qui me l’apprennes. Dit-elle en commençant à parler. Elle prit une respiration et réfléchit à la suite de ses paroles.

-A-tu bien penser avant de décider de donner cette lettre?

Au début, c’était la seule chose qu’elle voulait savoir. Ensuite, elle prendra le temps de l’écouter et de l'aider à replacer ses idées. Une seule chose était sure, il fallait qu’elle aille les idées claires pour aider le jeune homme. À entendre tout ce qui se passait dans sa vie dernièrement, ce n’était pas facile en ce moment. Et elle serait là pour l’aider au lieu de le chicaner. Elle le regarda, en attendant une réponse.

Michael la remercia intérieurement de ne pas lui faire un sermon tout de suite puis il l'écouta et réfléchit un peu à sa question. Il n'était vraiment pas sur d'avoir pris le bon choix et d'y avoir réfléchit assez mais comment expliquer... il resta silencieux un très long moment avant de répondre à sa futur belle-soeur.

"Sur le coup, je pensais que oui mais maintenant, j'ai un doute... je ne sais plus trop ce que je veux faire."

Il ne savait plus où il en était, serait plus exacte mais s'il disait cela, elle voudrait surement des expliquations pour savoir pourquoi il était tellement pertubé ses derniers jours et il n'avait pas vraiment envie de lui donner. Il fallait d'abord qu'il accepte la chose avant d'arriver à en parler tranquilement et calmement avec quelqu'un. Il chercha donc une explication à lui donner et assez rapidement et il finit par trouver quelque chose de pas très convainquant, il fallait l'avouer.

"Je ne sais plus, si je veux vraiment devenir architecte... juste dessinateur, je pense que çà m'irait aussi."

Il espérait qu'elle croirait cette escuse, bien que cela fesait des années qu'il r^ve de devenir architecte et qu'il fait tout pour avoir de bonne note pour pouvoir intégrer la meilleure école des Etats-Unis. Il avait déjà le don du dessin mais il lui manquait encore pas mal de chose sur le dessin propre à l'architecture... quoi que point de vue plan, il est déjà très bon aussi. Mais bon passons, revenons en à cette chambre d'hopital bien triste. Il regarda sa belle-soeur avec un peu d'appréhension. Il espérait qu'elle accepterait de lui laisser encore un peu de temps pour y réfléchir et qu'elle ne tiendrait pas compte de cette lettre qu'il avait donné à monsieur Richards...

Il était pres à tout pour se faire pardonner et récupérer les cours qu'il avait manqué, remonter sa note en littérature, présenter des meilleurs escuses à son prof principal et à Faith, ils n'y étaient pour rien et il avait passé ses nerfs sur eux, ce qui n'était pas très convenable.

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Déborah écouta calmement le jeune homme. Fallait dire qu’elle le comprenait quelque peut. Même si elle ne savait pas la raison, elle aussi avait eut beaucoup de difficulté. Elle avait demandé à se faire renvoyer et elle était partit. Mais bien vite elle avait regretté. Son choix, pas parce que son père était le directeur, parce qu’elle avait remarqué qu’elle ne pourrait pas faire ce qu’elle voulait dans la vie. Elle s’était mise à deux genoux devant son père pour qu’il accepte de la reprendre et de lui pardonner l’erreur qu’elle avait faite. Mais Déborah ne ferait pas de même avec Michael. Elle lui laissera le temps de bien y réfléchir et d’être sur de sa décision. Elle prit un moment pour répondre, pensive.

-Je ne veux t’influencer en rien Michael. Mais tu es un très bon élève et je suis sure que tu auras une belle vie. Je veux que tu prennes le temps de bien y réfléchir avant de me dire ce que tu décide de faire. Et si tu choisis de partir, tu peux être sur que tu remarque que c’était le mauvais choix, il y aura toujours une place pour toi à l’école.

Elle lui sourit d’un air compatissant. Cette période ne devait pas être facile à surmonter pour le jeune homme. Mais elle le savait très intelligent. Elle savait qu’il ferait le bon choix. Celui qu’il voulait tant. Et si non, elle pourrai le reprendre à l’école. Elle ne le laisserait pas à la porte pour toujours. On en fait des erreurs quand on est jeunes. Mais peut-être que le bon choix pour lui était de partir aussi. En fait, elle n’en savait rien. Elle et Michael n’avaient jamais eut beaucoup de temps pour parler réellement.

-Peut importe ta raison Michael, si tu ne veux pas en parler c’est ton choix.

Elle le dit avec petit air qui voulait tout dire, mais en même temps rien. Elle lui sourit finalement et elle regarda la pièce. Elle reposa ensuite son regard sur le jeune homme étendu sur le lit près d’où elle était.

-Tu as faim?

Demanda la jeune directrice après un moment de silence.

[sorry pour le temps.. en plus d'être lente, ma soeur pleurait ^^"]

Michael était rassuré qu'elle lui laisse un peu de temps pour y réfléchir, car sinon, il ne serait pas trop ce qu'il allait faire. Il faut avouer qu'il allait partir mais il ne savait pas trop où. Il ne voulait pas aller chez ses parents... Mais bon là, la meilleure chose à faire était de rentré à l'internat et d'y réfléchir en reprenant les cours pour ne pas accumuler plus de retard qu'il en a déjà... bien qu'il n'aura pas trop de mal à recupérer les cours qu'il avait loupé.

Il lui fit un petit sourire pour la remercier de ne pas insiter sur le fait qu'il avait eut envie de quitter l'école. Peut-être qu'un jour, il viendrait lui en parler mais pour l'instant, il n'était pas encore pret à le faire.

Quand elle lui parla de manger, il lui fit une petite grimace, il faut avouer qu'il avait faim mais qu'il avait aussi de sacrées nausées et donc qu'il se passerait de manger pour le moment. Il lui fit non de la tête avant de rajouter.

"Je ne pense pas être capable de manger un petit moment... et pourtant j'ai faim. Pour te dire, les plats de la cantine me manque."

Il ne se plaignait pas de la nourriture mais comme tout le monde le sait, la nourriture des restaurants scolaires et rarement de la meilleure qualité qui soit. Quoi que parfois, il y a des exceptions. Mais bon, lui çàne le dérangeait pas plus que cela, mais il préférerait toujours les bon petits plats préparés avec amours par ses parents^^. Mais le fait d'essayer de plaisanter un petit peu avec la jeune femme permettait de changer un peu de sujet et de penser à autre chose qu'à ce qui le pertubait en ce moment.

"Sinon, je pourrais te demander un petit service..... tu crois que tu pourrais me ramener mes affaires de dessin pour que je m'occupe un peu le temps qu'il me garde ici?"

Nombre de messages : 32 Age : 30 Date d'inscription : 03/06/2007

Déborah n’était pas le genre de personne à pousser les gens à prendre leurs décisions le plus vite possible. Son père était de ce genre. Et comme elle en était la première victime de ces actes, elle préférait laisser du temps aux gens pour penser, être sur de ce qu’ils voulaient faire. Quand il serait prêt, il savait où la trouver. À la maison ou dans son bureau. Mais s’il venait la voir dans deux jours, vous pouvez être sur qu’elle le renverrai à sa chambre lui ordonnant de plus réfléchir à la situation.

Elle lui sourit à son tour, mais pas pour le remercier xD. Plutôt pour lui dire qu’il n’y avait aucuns problèmes. C’était assez normal qu’elle lui donne du temps. Surtout que ce choix était dur et que rien n’était facile. Il devait vraiment ne plus savoir où il était pour être rendu à penser à ça.

Elle sourit à la grimasse du jeune homme. Elle serait allée au restaurant. Comme si elle allait lui faire manger de la nourriture infecte qu’ils servaient à la cafétéria de l’hôpital. On pouvait la prendre pour une folle, mais pas au point de laisser les jeunes s’intoxiquer.

-Très bien, mais si tu as faim ou si tu veux un café, avertis-moi. J’irai au restaurant en prendre.

Elle sourit à sa seconde réplique. Depuis que son père était mort, elle avait remplacé sans regrets la cuisinière de la cafétéria. La nourriture qu’elle faisait était pire que celle qu’on donnait ici.

-Tu ne peux pas te plaindre de la nourriture de l’école. Quand j’allais au lycée, la nourriture que la cuisinière faisait était immangeable. Et pourtant, on était obligé d’en manger. Et maintenant, nouvelle cuisinière et vous pouvez aller manger aux restaurants.

La jeune femme sourit au jeune homme. Elle aurait bien aimé à ne pas avoir à manger tous les jours cette nourriture infecte. Mais bon, elle ne pouvait pas contredire son père. Et elle tentait de lui changer les idées. Le seul hic dans tout ça, la chambre d’hôpital. C’était tout blanc presque aveuglant. Elle hocha la tête et elle sourit au jeune homme.

-J’y passerai… pour l’instant je vais un peux te tenir compagnie. Et si tu en veux de la compagnie plus tard… tu connais mon numéro!

Il est vrai que depuis que Déborah avait repris la tête du lycée tout allait bien mieux.. enfin disons, que la nourriture était meilleure et qu'ils avaient plus le choix. Mais bon, il fallait qu'il arrête de parler de manger car il mourrait de faim mais ne se sentait pas capable de manger quoi que ce soit avant bien longtemps à son plus grand regret.

"Merci... mais je ne veux pas te retenir plus longtemps. Tu dois avoir bien mieux à faire que de rester assise dans une chambre d'hopital et puis Karl va finir par te chercher et se demander où tu es et comme les téléphones ne passent pas ici, il est peut-être entrain d'essayer de t'appeller."

Il n'aimait vraiment pas déranger les gens et il avait un peu l'impression que la jeune femme restait avec lui juste par politesse et parce qu'il était son futur beau-frère. Il ne voulait pas qu'elle prenne du retard sur son travail, elle avait quand même un lycée à gérer et il fallait bien qu'il tourne même si le plus jeune des Smith étaient à l'hopital... et puis il faut avouer que bien qu'il est dormis durant l'opération, il se sentait encore très faible et un petit somme ne lui ferait pas de mal.

Il avait aussi besoin d'être un peu seul pour repenser à tout ce qui c'était passé ses derniers temps. Il devait y réfléchir calmement et en se concentrant que sur une seule chose à la fois... Mais il ne voulait pas renvoyer la directrice, c'est pourquoi il ne dit rien de plus. Il essaya de bouger un peu pour mieux s'installer mais la douleur qui le prit alors qu'il tentait qu'un petit mouvement le résigna à juste enfoncer un peu plus sa tête dans l'oreiller et il ferma un peu les yeux. Il commençait à avoir du mal à les garder fermés... il faut avouer aussi qu'il n'avait pas très bien dormis ces derniers temps et que les calmants continuaient à faire leurs effets, ce qui n'était pas plus mal pour que le jeune Smith récupére.

Nombre de messages : 32 Age : 30 Date d'inscription : 03/06/2007

Il est vrai que quand on viens d’avoir une opération, il est rare qu’on est capable de manger quelque chose. Et puis, elle savait qu’il devait mourir de faim, alors changeons de sujet au plus vite.. car il allait lui manger les doigts [pas assez dormit scuzy xD]. Et puis, elle était bien contente d’être la nouvelle directrice du lycée. Elle avait toujours trouvé que ce lycée avait un je ne sait quoi mais qui l’intriguait et l’attirait. Et son père faisait peur à tout les élèves. Les élèves devaient manger à l’école obligatoirement et il était si sévère que les élèves n’osaient plus respirer, expression bien sur. Mais savoir que le meurtre avait été commis dans l’établissement, ça apportait quelque chose d’effrayant. Son père l’avait peut-être chercher, elle n’en savait rien, ils ne parlaient jamais.

-Tu passe avant toutes mes autres choses Michael. Et Karl comprendra… je lui dirai que je n’avait pas de batteries dans mon téléphone… et que j’avais laissé mon argent à la maison.

Dit elle en lui souriant. Elle était prête de cacher qu’il était à l’hôpital à son frère, s’il ne voulait pas que Déborah le lui raconte. Après tout, c’était la décision du jeune homme. Et elle se sentirait mal de faire une gaffe s’il ne voulait pas qu’elle lui dise et oups, trop tard! Elle ne ferai pas de gaffe cette fois-ci. C’était à Michael de le dire à ses frères, ou de se taire. Il n’aimait peut-être pas déranger les gens, sauf qu’il était rare qu’il dérange la jeune Donovan. Elle l’appréciait beaucoup et elle était toujours là pour lui, comme pour tout les autres élèves d’ailleurs. Mais ce n’est pas tout les élèves qui ont un certain lien de parenté avec elle. Et c’est vrai que normalement elle serait restée par politesse avec la personne, mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, elle tenait à rester avec lui. Mais elle savait qu’elle devait quitter, en partie parce qu’il devait se reposer.

Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle savait que quelque chose le tourmentait. Et elle ne voulait pas lui demander, simplement parce qu’elle allait peut-être trop le coller. Alors elle allait attendre de voir ce qui allait arriver et s’il allait lui parler. Mais pour le moment, il avait besoins de faire le point tout seul et de dormir. Il semblait en effet, très fatigué. Déborah ne voulait pas le déranger trop longtemps. Elle lui sourit doucement et elle le vit fermer les yeux, presque en train de s’endormir.

-Je repasserai te porter tes choses plus tard.. appelle moi si tu a besoins de compagnie… ou de quoi que ce soit

Dit-elle à voix basse. Elle resta près de lui quelques minutes encore et elle se leva sans trop faire de bruit, Elle quitta la pièce et elle referma la porte derrière elle, le laissant seul pour qu’il puisse se reposer et penser à autre chose.